dimanche 22 avril 2007

Lili la belle vie

Chine
Hong-Kong
Macau



J'ai vecu la belle vie a Hong-Kong !

J'ai vecu la belle vie grace a Marco et Aurelie qui m'ont ouvert leur porte de Stanley avec gentillesse et generosite, m'ont donne un (grand) lit pour moi tout seul, avec des draps immacules (ce qui - inutile de le preciser - me changeait des auberges de jeunesse d'Australie et de Nouvelle-Zelande !), dans une (grande) chambre ... pour moi tout seul, avec le cable, des milliers de DVD et un ordinateur connecte en permanence (je vous previens tout de suite que c'est pas la peine de faire de commentaires sur mes retards blogiques malgre l'ordi connecte en permanence).

J'ai vecu la belle vie avec Zoe, deux ans et demi, qui finissait d'eveiller mes reveils tardifs par les recits intenses de ses matinees scolaires.

J'ai vecu la belle vie grace a melissa qui mettait une gentillesse et une langueur toute philippine a preparer mes petits dejeuners et a s'occuper de moi.

J'ai vecu la belle vie, aussi, avec Jory et Sophie qui m'ont fait ecumer les bars de central un beau soir de mars.



Mon arrivee a Hong-Kong annoncait deja le changement apres le baroud neo-zelando-australien. Apres un depart matinal de Cairns en Australie et apres une journee entiere de voyage, j'atterris de nuit dans la grande megalopole asiatique. L'aeroport ultra moderne de cette plaque tournante aerienne du continent m'accueille, tous feux allumes.

Grace a la politique ultra securitaire de Visa, ma carte de credit est (encore !) bloquee. En effet, pour reduire le risque de vol/fraude, ce reseau bancaire si "international" a decide de bloquer ma carte bancaire des que je change un peu trop souvent de destinations. Assez pratique pour faire un tour du monde ... ! Une facon j'imagine de ne pas trop risquer d'avoir a activer l'assurance anti-vol que je paie par ailleurs. J'avais, de mon cote, et bien inconsciemment, depense tous mes dollars australiens restants lors de notre escale a l'aeroport de Brisbane au cours d'un menu shopping ! Je me retrouve donc sans le sous a l'aeroport de Hong-Kong. On peut voir ca avec legerete a partir d'un bureau de la zone Euro, mais c'est malgre tout bien ennuyeux de se retrouver sans aucun moyen de paiement dans un pays inconnu. D'autant que mon telephone ne m'est alors d'aucun secours puisque le changement de continent le deboussole et il ne retrouve pas de reseau valable. Lonesome djedje aux portes de l'Asie !
Heureusement, apres avoir retourne tous mes fonds de poche, je reussis a payer un ticket de navette avec une autre carte et je prends la direction du centre. La navette s'appelle Airport Express et ca ressemble a ce qu'on aura dans quelques annees pour rejoindre CDG depuis Paris intra muros si Segolene est elue (enfin, je dis ca, c'est juste de la promesse electoraliste de bas etage). C'est ultra moderne. Ca va vite, ca n'a que deux ou trois arrets et c'est exclusivement dedie aux voyageurs arrivant de l'aeroport. Le train traverse quasiment tous les quartiers de Hong-Kong et donne un premier apercu de cette metropole ultra moderne dressant ses grattes-ciel vers les cieux et etalant son intense activite sur terre comme sur mer.

A l'arrivee, mon telephone a retrouve ses esprits et je retrouve avec bonheur Marco et Aurelie venus m'accueillir a la gare. Aurelie me prete meme un peu d'argent de poche ... pour m'acheter quelques bonbons. Ouf, fin du struggle for life ! A moi la belle vie hong-kongaise, donc !!

Le reste de la semaine se passe ainsi, entre dejeuners bien sympathiques, diners risques dans des restaurants chinois pas tres nets, visites moderees et shopping immodere.

Force est ici de rendre hommage aux neo-zelandais qui m'ont sauve la vie (si peu) lors de ma premiere sortie publique a Hong-Kong. Apres une preniere nuit regeneratrice, je monte dans un bus afin de rejoindre Aurelie pour le dejeuner, brandissant fierement le billet qu'elle m'a prete la veille au soir. Seulement voila, les chauffeurs de bus ne parlent pas Anglais ici et n'ont pas envie d'essayer. Surtout, ils n'ont jamais de monnaie sur eux. Il faut glisser le compte rond dans une espece d'urne electorale (n'y voyez-la aucun rapport avec ma propagande stalinienne pour Segolene R.) et le chauffeur est alors autorise a vous donner votre ticket et a vous laisser monter. Le probleme, c'est que le billet que je brandis fierement est au moins 10 fois plus eleve que necessaire et constitue la totalite de mon argent de poche. Je n'ai donc pas envie de surpayer mon billet de bus et de me retrouver encore une fois sans le sous. Pour autant, je refuse de descendre et de laisser s'eloigner le bus. Certains appelleraient ca "etre dans l'impasse". Et bien figurez-vous chers lecteurs que je dois mon salut a des Neo-zelandais habitant Hong-Kong et qui, voyant mon embarras, m'ont prete (ou plus precisement ... "donne" ... 1 euro tout de meme !) la somme necessaire et, apres m'avoir fait la conversation durant tout le trajet, m'ont meme indique la station a laquelle je devais descendre. Hommage leur soit donc rendu apres ce que j'ai pu ecrire sur leur pays et leurs compatriotes sur ce meme site !

Je decouvre et je goute ensuite, durant toute la semaine, a une megalopole melant l'ultra modernite occidentale et une veritable culture chinoise. Ici, les grattes-ciel du quartier de Central font face aux enseignes en caractere chinois de Kowloon. La foule des costards-cravate expatries cotoie celle des masses affairees de la Chine moderne. Les malls et les enseignes internationales laissent la place, sur leurs pas-de-porte, aux petites echoppes.


Grattes-ciel a gogo sur l'ile de Central













Ambiance chinoise a Kowloon








Sous le brouillard permanent qui recouvre la ville et cache parfois la pointe des buildings, l'activite est intense. Des passerelles pietonnes surplombent la circulation infernale des vehicules. Des malls climatises avalent et degorgent toutes les secondes des flots interminables de personnes affairees ou de consommateurs survoltes. Les vendeurs eux-memes sont d'une efficacite a faire palir le plus zele des guichetiers de La Poste. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire bonjour, l'objet desire est scanne, le prix annonce et la monnaie rendue. Gare a celui qui revasse, meme s'il est le seul element de la file d'attente. Ici. l'efficacite a un synonyme : le temps. Inutile de preciser que la froideur chinoise y est pour quelquechose et que pour la l'amabilite, mieux vaut repasser !

Circulation infernale Hong-Kongaise

A cote de cette surubanite, les collines de Hong-Kong se couvrent de forets et les plages s'etalent le long de baies a faire palir les Australiens.

En un mot : fascinant.

C'est donc avec delice que l'urbain que je suis se glisse dans cette vie revee, entre matins paisibles a proximite de la plage dans le tranquille et privilegie quartier de Stanley ou Marco et Aurelie me logent, et soirees aux quatre coins de la ville, du bowling (mais oui, mais oui !) au champ de course, de l'Aqua, un bar huppe de Kowloon offrant une vue panoramique sur la ville au restaurant chinois le plus infame de tous les temps qui sert une soupe qui sent les pieds et des beignets qui degorgent une espece d'huile frit et refrit !

Soiree aux courses


Une erreur s'est glissee dans cette photo, saurez-vous la retrouver ?

N'est pas Benetton qui veut ...

Un jour, je m'eclipse a Macau a la recherche des tripots, des fumeries d'opium et des combats de cocqs dans les arrieres-cours de baraques en bois. Malheureusement, de cet imaginaire, je ne trouve point de trace concrete dans ce mini Las Vegas asiatique qui dresse vers le ciel ses casinos illumines de neons multicolores comme Hong-Kong dresse ses tours de bureau. Seuls quelques vestiges portugais s'escriment a faire perdurer dans ce coin d'Asie un petit charme mediterraneen (oui je sais, y'a pas la Mediterranee au Portugal, mais ca sent le Sud quoi !). Je regagne donc Hong-Kong, la grande soeur voisine, en fin de journee, pas mecontent de retrouver "la maison" et la belle vie a la hong-kongaise !!

Un peu de senteur de Mediterranee a Macau


Comment etre sur qu'on pourra detruire un horrible building a tete de tigre quand on en aura marre ... ?

Le construire en face d'un canon !

Depuis, il a bien fallu m'extirper - a regrets !! - de cette belle vie pour reprendre mon periple en Thailande et au Vietnam. Mais ceci est une autre histoire, bien-sur.




PS : Pour Aurelie : "99999999999999999999999999999999"

lundi 16 avril 2007

La question du jour : mais qu'a-t-il fait durant tous ces mois d'absence ?

Reponse : il preparait son retour ...

La preuve en image :

ICI


Allez, treve de plaisanteries : Votez Sego !!

lundi 9 avril 2007

...

Australie

Bon c'est vrai que ca fait longtemps que je ne vous ai pas raconte mes aventures. Pourtant j'avais pris de bonnes resolutions apres la Nouvelle-Zelande. J'avais decide d'ecrire une fois par semaine pour vous raconter ma petite vie. Mais que voulez-vous, l'Australie me laisse un peu sec, sec comme le desert du centre de ce beau pays. Oui, l'Australie, c'est tres beau et les Australiens sont quand-meme plus engageants que les Neo-zelandais seulement voila, l'Australie ... c'est tres beau ... et ca m'insprire pas plus que ca. J'ai vu des choses tres differentes dans ce pays-continent et c'est difficile de trouver un fil conducteur pour vous compter mes exploits dans cette partie du monde. Qui plus est, c'est a la fois agreable et un peu etonnant de se retrouver, au milieu d'un tour du monde, dans un pays moderne et bien organise. C'est reposant pour le cote "comme a la maison". C'est un peu decevant pour le cote exotique.


Pour moi, l'Australie, ca restera quatre belles destinations. Revue de detail chronologique ... et photos !



Sydney (New South Wales)

Sydney, en fait, j'y etais avant la Nouvelle-Zelande. J'ai debarque la en provenance d'Amerique du Sud.
Le depart de Santiago n'avait pas ete de tout repos. LAN (la compagnie aerienne) m'avait mis en liste d'attente sur les vols du 5 et du 7 fevrier. Le 5 au matin, je me presente au bureau de LAN a Santiago. La fille du guichet, aimable comme une porte de prison, me dit juste que c'est jouable et qu'elle me conseille d'aller a l'aeroport assez tot le soir meme pour me faire enregistrer premier sur la liste d'attente. Ce que je fais.
J'arrive a 18h30, le check-in n'a meme pas encore commence. Alors j'attends dans la file comme un pauvre clochard assis sur mon charriot a bagages. A 19h30, quand le check-in ouvre, je suis le premier, premier aussi sur la liste d'attente donc. L'hotesse du comptoir me dit de revenir vers 22h, a la fin de l'enregistrement, voir s'il reste des places. Je reviens vers 21h30 et les hotesses me mettent en stand by sur le cote. Puis plus de nouvelles pendant une bonne heure.
C'est alors que je vois les pilotes arriver avec toute leur famille. Et bien tout ce petit monde est passe avant moi ! Alors vers 22h45, quand le superviseur commence a me dire " You're aware that you were on the waiting list ... and now the flight is full" (vous etes conscient que vous etiez en liste d'attente ... et maintenant, le vol est complet), j'ai cru que j'allais commetre un meurtre. 4h d'attente pour me faire passer devant par les familles des pilotes qui partent en vacances avec eux !!! Je garde mon calme neanmoins (vous me connaissez) et je lui dit "I am aware of the situation but I am also aware that you have just checked in 8 persons who were not confirmed, though I was first on the waiting list" (je suis conscient de la situation et je suis aussi conscient que vous venez d'enregistrer 8 personnes qui n'etait pas confirmees alors que moi, j'etais premier sur la liste d'attente). Alors la, le type me dit : "The flight is full but we will try to find you some place" (le vol est complet mais nous allons essayer d'obtenir une place pour vous ... traduction non certifiee) ! Il m'ont mis en "stand by" (encore !) et il a fallu que j'attende jusqu'a la salle d'embarquement pour que le responsable de l'embarquement arrive a me trouver une place ! Mais finalement, la place etait bonne, aux sorties de secours, donc j'ai pu allonger mes jambes ! Bref, tout ca pour dire que lorsque j'ai fini par debarquer a Sydney, j'ai tout de suite savoure la modernite et l'organisation des Australiens.

Sydney ressemble a une grande ville ... enfin je veux dire une grande ville moderne avec grattes-ciel, vieux batiments, foules affairees et parcs immenses. Par certains cotes, on se croirait a New York. Je vous laisse imaginer le decalage avec l'Amerique du Sud ...

Ambiance vieux batiments et grattes-ciel au coeur de Sydney : le Victoria Market

The Rocks, le vieux quartier de Sydney et le Harbour Bridge, a proximite

Le skyline de Sydney

Mais ici, outre les banquiers cravates, la plupart des gens sont en short et en tongs. Il faut dire que les plages ne sont pas tres loin, en pleine ville, a 15 min a peine du centre de Sydney. Un jour de beau temps, je prends le ferry pour aller admirer la vue du pont et de l'opera de l'autre cote du port. Apres 15 min de traversee, je me retrouve sans le vouloir sur une plage de sable blanc avec vue sur le skyline de Sydney. Incroyable ... ! Un panneau rappelle tout de meme aux visiteurs de faire attention aux eventuelles seringues qui pourraient se cacher dans le sable. La civilisation moderne n'est quand meme pas bien loin ! Sydney, c'est ce melange permanent, la vie en ville ... en short ! Les gens sont beaux et sportifs et tout est propre et organise. Ca change de l'Amerique du Sud.

Ma plage de Robinson Crusoe a 10 min de ferry du centre de Sydney ... on n'arrete pas le progres

Seulement voila, Sydney, c'est pas l'Amerique du Sud et c'est donc pas tres caliente non plus. Typiquement, l'auberge de jeunesse dans laquelle je reside est une espece d'enorme usine qui accueille 500 personnes, tres propre et bien organisee, dotee d'ordinateurs dernier cri, de plusieurs cafes, d'espaces divers et varies allant des telecommunications aux locations en tout genre. Sauf que l'imprevu, le typique, le chaleureux ... il n'y en a plus. Alors apres avoir passe trois jours a profiter de ce renouveau moderne, apres avoir admire les deux principaux monuments de la ville, apres avoir vu les poissons de l'aquarium, et ben je m'ennuie un peu ...



Les deux principales attractions de Sydney

L'opera

Le Harbour Bridge

Heureusement, Julien a decide de venir de Melbourne passer le WE a Sydney. On en profite pour aller passer le WE a la plage et notamment la plus celebre d'entre elle, Bondi Beach. Ambiance short et tongs, toujours, mais avec un peu de Pamela Anderson ... et du soleil qui brule. Je realise que je ne suis pas retourne a la plage depuis la Colombie (oui, dur, je sais !). C'est pas desagreable ...



WE a Bondi Beach. Mais qui a tue Pamela Anderson ?



Melbourne (Victoria)


Melbourne, c'est different. Cette fois, les batiments anciens et les grattes-ciel alternent avec les vieilles maisons victoriennes et les tongs et les shorts laissent plus volontiers la place aux trois pieces. Ambiance londonnienne desormais. Il faut dire qu'a la place d'une auberge de jeunesse industrielle, je suis loge chez Julien et je savoure le confort d'une vraie maison. Merci Julien !

Grattes-ciel et vieux batiments a Melbourne

Le Parlement de l'Etat de Victoria

Le palais de l'exposition universelle

La gare centrale

L'hotel Windsor

Le fameux 101 Collins Street

Le skyline de Melbourne



Surtout, Melbourne, c'est comme un Mon Cheri, le meilleur, il est cache a l'interieur. Tu t'avances dans une petite rue (non, non, pas celle-la, la plus petite encore, a cote) que tu prends pour un cul-de-sac destine aux chats de goutiere et c'est la que tu decouvres des cafes et des restaurants tous plus sympas les uns que les autres et etalant leus terrasses a tout bout de champ. En cette fin d'ete austral et apres l'epoque glaciere neo-zelandaise, c'est bien appreciable.

Et puis, les plages ne sont pas loin non plus. A deux heures de voiture se trouve la Great Ocean Road, cote rocheuse qui baigne dans la mer de Tasmanie et berceau du surf australien.




Torquay, l'autre Hossegor ...

En revanche, pour les vagues, faudra repasser !!





Uluru (Northern Territories)


C'est donc dans de meilleures dispositions et requinque par ce court sejour melbournien, que je m'envole vers Alice Springs, dans le centre de l'Australie. Plusieurs milliers de kilometres plus loin, nouvelle ambiance et nouveaux paysages. Cette fois, c'est le desert : 40 degres a l'ombre et du bush, du bush, du bush. Et en quelque sorte, c'est un vrai depaysement. Ici, c'est le territoire des aborigenes. Uluru, c'est leur rocher sacre, qui emerge de nulle part au mileu du desert et qui change de couleurs au gre des mouvements du soleil. Pour moi, c'est une excursion de quelques jours en plein bush, deux nuits a la belle etoile dans un sac de couchage australien, fait - parait-il - esssseupres pour ca, une piqure de scorpion (bon, en tout cas, c'est une piqure et ca brule plus qu'une piqure de moustique alors ca doit etre un scorpion, non ?!!?!), des levers aux aurores pour admirer le lever de soleil sur ledit rocher et une balade dans le canyon du roi jusqu'au jardin d'Eden (ca valait quand-meme le coup de venir !).


Uluru au coucher du soleil

Uluru au lever du soleil (autant dire tres tot !)

Le swag, sac de couchage australien fait esseupres pour dormir a la belle etoile

Ambiance scout au milieu du desert australien ... sommaire mais chaleureux !


Djedje au King's canyon

Le jardin d'Eden ... parait-il ...

A vrai dire, c'est assez difficile de decrire l'experience. Le centre de l'australie, c'est quand-meme relativement unique ... et pas seulement a cause des deux nuits a la belle etoile ! Tu arrives dans un territoire aride dans une ville ou tu te fais assaillir par des mouches voraces et obstinees. Tu constates le delabrement des aborigenes qui erent en ville imbibes d'alcool du soir au matin (et inversement). Et a cote de ca, tu decouvres un paysage sans equivalent : une montagne qui emerge du desert, baignee d'une lumiere rouge qui n'est jamais vraiment la meme. Tu decouvres une faune et une flore uniques. Tu dors au milieu des dingos (pas mes camarades d'excursions mais ces especes de renards qui rodent la nuit autour du camp en esperant trouver quelquechose a manger). Il ferait pas 40 degres, tu pourrais eventuellement te prendre pour Jack London. Et puis tu decouvres aussi une civilisation ancestrale qui a resiste a l'arrivee des colons british et qui a, ces dernieres annes, reussi a preserver ses territoires et ses traditions millenaires et te les expose avec fierte au pied meme de ce rocher sacre.

Filet anti-mouches de rigueur pendant la journee

Etonnant, vraiment. Et sans doute unique dans ce voyage autour du monde.



Great Barrier Reef (Queensland)

Compare au centre de l'Australie, Cairns et la grande barriere de corail s'annoncaient plus classiques. Et pourtant ... (merci de noter l'effet dramatique dans la narration !). Cairns, c'est pas vilain, et c'est surtout tres sympa. C'est comme un petite bourgade de bord de mer dediee a la plongee. C'est donc la que - pertinemment direz-vous peut-etre - j'avais decide de passer mon certificat de plongee.
Au debut, quand tu mets la tete sous l'eau, t'as l'impression que tu ne peux plus respirer. Et puis tu t'habitues et tu commences a prendre plaisir a te sentir en apesanteur au milieu de poissons multicolores et de coraux ancestraux aux formes bizarroides. Enfin, quand tu vois des tortues et des requins nager a cote de toi, et tu te dis que, decidemment, l'Australie reserve parfois de belles surprises ... a couper le souffle (oui, je sais, c'est nul comme blague mais c'est une blague de plongeur !).





Notre bateau de plongee : l'Ocean Quest

Depuis, je suis revenu la tete a l'endroit, dans l'hemisphere Nord. Mais ceci est une autre histoire ... evidemment !