samedi 2 décembre 2006

Ça y est, je deteste American Airlines (et les claviers qwerty) !


USA
Miami

Tout ça avait pourtant bien commence malgre l'heure de retard au decollage de Paris : ambiance "fond de bus" au fond de l'avion et places libres permettant de prendre quelques peu ses aises dans ce confinement aerien qu'impose la classe economique (speciale dedicace a l'attention de ma chere soeur a qui je confirme que je n'ai pas ete surclasse). Pourtant, a y regarder de pres, American Airlines, deja, c'etait pas tout a fait ça : boeing pas flambant neuf et equipage a l'americaine qui balance des plateaux repas infects comme on distribue des prospectus.

Tout a neanmoins vraiment bascule a Miami quand ont commence les controles de securite. Avec une heure de retard et des officiers minutieux comme le sont maitenant les officiers de l'immigration americaine, la probabilite d'attraper les correspondances devenait de plus en plus hypothetique. Mes copains de "fond de bus" qui avaient une correspondqnce pour Lima s'arrachaient les cheveux et moi je me faufilais tant bien que mal a travers le fatra de voyageurs et de sacs pour gagner du temps. Les Français sont toujours prompts a griller les files d'attente mais pour une fois, on ne pouvait pas nous en vouloir. Pendant ce temps, l'equipage du vol s'est carapate et les personnels au sol d'American Airlines sont invisibles. Et tous ces americains charges de nous controler qui se hâtent si lentement ! On se croirait a Cuba. Et pourtant, on est a Miami !! J'imagine ce que la meme chose aurait donne a Paris. Ça aurait gueule dans tous les sens et les hotesses d'Air France auraient couru de ci et de la pour essayer de sauver les correspondances. La ... rien !

Apres avoir fini par passer l'immigration avec un officier faussement gentil qui m'appelle "djerome" et s'extasie sur mon tour du monde mais me pose 3000 questions inquisitrices et prend l'empreinte de mes deux index et de ma pupille, bref, apres ce fichage en regle, apres avoir du recuperer mon bagage (pourtant deja enregistre de Paris jusqu'a Bogota je precise pour la suite de l'histoire !) pose a cote d'un tapis a bagage au milieu de nulle part et apres avoir etonnament rapidement passe la douane, je me fais balader de tas de bagages en tas de bagages (aupres desquels je suis cense rendre le mien, deja enregistre) avant que American Airlines m'annonce que je dois retourner au comptoir d'enregistrement.
Apres 20 bonnes minutes d'attente, je me retouve devant une grosse lymphatique qui me dit que je dois retourner au premier tas de bagages ... puisque je suis deja enregistre !!! Elle daigne m'accompagner apres que je lui ai "gentiment" explique qu'on ne veut pas de moi la-bas (exageration redactionnelle destinee a tirer a mon lecteur une petite larme) et que mon avion est cense decoller dans 20 min (retard compris !). Un gros abruti en chemise beige refuse de prendre mon bagage puisque mon avion pour Bogota est, certes en retard, mais l'heure d'enregistrement est passee pendant qu'on me trimballait de tas de bagages en comptoirs d'enregistrement. Voila mon hotesse repartie a son comptoir d'enregistrement (situe a l'oppose des bagages, en toute logique) pour demander l'autorisation de faire passer mon bagage ... malgre tout.
Quand je la vois s'eloigner avec le rythme d'un hippopotame en croisiere sur le Nil alors qu'il ne reste plus que 15 min avant le depart de l'avion pour Bogota, j'ai au fond du cerveau et de la gorge le goût amer et nostalgique a la fois des jolies hotesses Air France capables de courir toute l'aerogare sur des talons de 10 cm de haut pour te faire avoir ton avion. C'est peut-etre une vue de l'esprit ou la premiere manisfestation du mal du pays mais a ce moment la, je ferais tout pour que mon sort ne depende pas de cette hotesse la.
Mal m'en aurait pris puisqu'au bout de 5 interminables minutes, "la charmante" revient avec l'autorisation de faire passer mon bagage, 30 mon apres les autres. Le gros en chemise beige s'execute de mauvaise grace et pendant que je cours vers l'embarquement, je me dis que j'aurais vraiment de la chance si je retrouve ce bagage en arrivant a Bogota !!

Je grille la file des controles de securite grace a une employee comprehensive qui me reconcilie (un peu) avec les Etats-Unis et finit par embarquer apres 500 m de couloir au galop.

Airbus pourri, decalage horaire difficile et personnel de cabine toujours aussi desagreable.

Decidemment, c'est sur, je deteste American Airlines !!

Epilogue : j'ai finalement retrouve mon bagage (apres quelque sueurs froides neanmoins) en arrivant a Bogota et l'officier de l'immigration m'a paru etonnament comprehensif a cote de celui de Miami. Marcial m'attendait, j'etais content d'etre arrive ... bref, tout ça a finalement bien fini. Mais ceci est une autre histoire.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Message de soutien au Djé (Guevara) :

Manifestement c'est pas trop mal parti pour toi camarade, ne perds pas patience avec American Airlines de toutes façons ce sont d'ignobles capitalistes, il ne fallait pas s'attendre à mieux.

Poste-nous dès que possible quelques photos de Bogota et de toi avec les cheveux longs, et don't worry, on est bien tous là, à l'autre bout du web, à attendre impatiemment de tes nouvelles !

Take care,

Charly G. aka Méga Classe

ps: j'ai passé l'adresse de ton blog à Jean-Mi qui t'embrasse. Il est très fier de toi !

Chach & Co a dit…

Les voyages forment la jeunesse... maintenant tu sais pourquoi!!
Bizoux et courage ça n'est que le premier vol.

Anonyme a dit…

Courage Jeje! Si tu commences a t'impatienter t'es mal barre pour l'Amerique latine...

Chill out and enjoy comme on dit chez moi ;o)

Anonyme a dit…

On peut comprendre le zèle des services de l'INS. Avec ton poncho et tes rastas, tu as la tête du trafiquant....

A très bientôt,

Naus

PS : dans le concours "j'ai pris la compagnie aérienne la plus pourrie", je propose la TACV ou la Cabo Verde Airlines, qui, comme son nom l'indique, est la compagnie du Cap Vert et qui a la fâcheuse tendance d'oublier d'affrêter un avion (qui, entre nous soit dit, assure un vol quotidien) et qui omet de prévenir les passagers d'un tel oubli. Résultat : 13 heures de retard dont une partie de la nuit sur une banquette d'aéroport. Allez Djédjé, les aventures ne font que commencer !!!

Maman a dit…

mais qu'allez t il faire dans cette galère! je te l'avais bien dit mon fils! pourquoi as tu quitté le nid douillet de notre maison?
Allez fais attention à toi